10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 12:24
Article paru dans France- Dimanche le 27 janvier 2012:

Le lien à suivre pour le retrouver sur le site du magazine:

http://www.francedimanche.fr/parole/mon-metier-cest-toute-une-histoire/les-violences-ne-me-feront-pas-fermer-ma-librairie/

 

 

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 16:11

Soudain, entre 12h15 et 12h30, j'ai entendu quelqu'un escalader le haut grillage à l'arrière de la boutique, alors que j'étais en caisse avec deux clients.

Je me suis précipitée vers la réserve, ouvert la porte, pour me trouver face à un individu de taille moyenne, les cheveux très bruns attachés en queue de cheval, en équilibre sur le portant de la grille, prêt à sauter au sol et de l'autre côté un vélo rouge sur lequel il avait pris appui pour se hisser. Menaçant, il me fit comprendre ses intentions, en passant son doigt sur sa gorge.

J'ai lui ai hurlé de toutes mes forces de " se casser" en brandissant la barre de fer que mon père m'avait donnée vingt ans plutôt, pour me défendre, quand il n'était pas là.

Ce hurlement a de suite alerté ma fille qui a déboulé de l'escalier pour le savater, mais il fuyait déjà.

Un appel à la patrouille des municipaux leur a permis de réagir super super vite; sur ce coup là, je les en remercie.

Si je sais exprimer mon mécontentement, je sais aussi dire lorsque les choses se déroulent à la perfection. Et là ce fut le cas, bravo messieurs pour votre promptitude.

L'individu fut interpellé.......mais voilà il fallait déposer plainte, toujours le même souci avec le  commissariat de La Courneuve.

Je décidais donc avec un  témoin de me rendre à la permanence  de celui-ci sur la ville. Tentant de rester la plus objective possible, je poussais donc la dite porte. Et là surprise, surprise, au moins trois éléments portant uniformes, m'étaient hostiles au premier regard, sans parler pour le moment de la femme policière, qui elle, avait participé activement à ma garde à vue.

Re surprise quand je formulais ma demande de porter plainte pour tentative de braquage; bien que les faits ne remontaient  à guère plus d' une heure, silence radio, personne n' était au courant, sauf un nouveau sur le commissariat, qui lui, avait l'attitude courtoise que se doit un policier dans ce cas là. 

Le responsable de patrouille me fit comprendre que je devais me rendre à La Courneuve, soudain éclairé par cette petite phrase: l'individu a été transféré par les collègues.

Je lui rappelais donc que vu le contentieux entre le commissariat et moi, cette démarche m'était impossible. Il haussa le ton, m'indiquant que je ne prenais pas le bon, moi, pour m'adresser à eux et c'est à cet instant précis, que la seule policière présente, revint roder, le sourire narquois; le même que celui qu'elle utilisait lors de ma garde à vue. Nos regards aussi haineux l'un que l'autre tirèrent à vue; Elle voulut se fendre d'une provocation, mais un lapsus révélateur vint se glisser au beau milieu de tout ce petit monde.

- "Allez-y, dites le en face, si vous avez quelque chose à me reprocher, au lieu de faire des hallucinations......"

Je bondis aussitôt, "des hallucinations ?" ben voyons...

Son supérieur la corrigea, mais non, des allusions.....

Pas même un mot d'excuse de la part de la donzelle, mais une confirmation par cette phrase:

" de toute façon Sardin n' a que des hallucinations, alors c'est pareil".

Je repris ma carte d'identité, inutile d'aller porter plainte dans un tel contexte. L' individu sera sans doute relâché et moi toujours considérée comme une affabulatrice, malgré une preuve vivante en garde à vue.

 

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 17:44
Voici l'article paru dans le satirique
romand Vigousse sur le livre "celle qui dit
 NON", notre "canard enchaîné " à nous,
 de la semaine du 23 janvier 2012

 

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 14:19

Tel est le message affiché sur la vitrine de l'échoppe, en ce grand jour....

Monsieur Hollande et sa suite sont dans ma commune, à deux pas, à portée de mains; ils ne peuvent ignorer notre situation, ni l'abandon dans lequel nous sommes, nous, les bourgetins et les commerçants de la cité.

Les journalistes ont fait leur métier cette semaine; parvenant à faire passer l'information concernant l'agression du cafetier et la menace faite par les auteurs de le brûler vif; ceci, malgré les ordres du premier magistrat de la ville, s'étalant en longueur sur le futur Grand-Paris et Le Bourget, mais devenant plus muet qu'une carpe lorsqu'il s'agit de vérités, fussent-elles factuelles.

Le Bourget, c'est peur sur la ville; désormais, nous subissons, encore et encore, nous le peuple.

Les politiques, les institutions sont définitivement sourds.

 Ce que je retiendrai de cette journée, c'est le nom de ma ville utilisé, sali, bafoué, une fois encore par celui qui se veut être un jour, le président de TOUS les français.

Il n' a pas été capable de répondre à une seule de mes lettres et encore moins à un seul de mes mails en huit ans.

Tout le monde sait, ce qu' a été Le Bourget: une ville de renommée internationale.

Tout le monde sait, ce que sera Le Bourget: un pôle d’excellence économique du "Grand Paris".

Tout le monde ignore, ce qu'est Le Bourget au présent:

une ville dont les politiques se servent, tout parti confondu, pour asseoir et promouvoir leurs intérêts personnels, mais en aucun cas défendre et protéger les citoyens qui la peuplent.

Pour le parti socialiste allant même jusqu'à utiliser les commerces pour servir de support à sa propagande.

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 08:49

Ils sont venus
Ils sont tous là
Dès qu'ils ont entendu ce cri
Elle va se faire juger, la marie

Ils sont venus
Ils sont tous là
Même ceux du sud de La Corse 
Y a même Caro, l'amie complice

 Avec des idées plein les yeux

Tous les présents jouent en silence
Autour du prétoire ou sur le banc
Mais leurs jeux n'ont pas d'importance
C'est un peu leurs derniers cadeaux
A la marie


On la réchauffe de regards
On lui remonte son moral

Elle va déguster, la prévenue
Sainte Marie pleine de grâces
Dont la statue est sur la place
Bien sûr vous lui tendez les bras
En lui chantant Ave Maria
Ave Maria
Y a tant d'amour, de mains tendues

Autour de toi, toi la marie

Y a tant de larmes et de sourires
A travers toi, toi la fille du peuple

Que jamais, jamais, jamais
Pour eux, elle ne renoncera  

 

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 09:33

Il est des périodes, où l'on sent monter en puissance les risques d'attaques, des périodes où la haine, la préméditation sillonnent nos rues; des moments où l'on voudrait s'enfuir au bout du monde pour prendre une bolée de sérénité et de calme afin de pouvoir revenir tel superman pour éradiquer cette violence .

 Vous savez qu'un drame nouveau se trame, tous les signaux d'alertes sont au carmin; vous avez de nouveau fait face à un regard menaçant, à des mains tripotant dans des poches les armes qui vont vous terroriser, vous lacérer, vous planter au bas de l'escalier, à la sortie de votre immeuble.

Vous ne criez pas, vous lui dites bonjour, faignant de ne rien voir, de ne pas lui montrer votre peur, puis propulsée par la volonté d'échapper, vous fuyez sur la route pour y trouver de l'aide; un papi, ancien boxer, est là tout prêt, il attend l'ouverture de la boutique, il met l'homme en fuite; celui ci fait mine de partir pour mieux revenir en vous sautant dessus alors que vous ouvrez la porte de l'arrière boutique; vous déclenchez  le Tazer, le loupez, il s'enfuit.

Vous passez la journée à alerter, la police municipale avec un SMS à tous les portables, un mail au premier magistrat de la ville, vous espérez  une réaction à défaut d'une action.

Rien ne se passe, toujours ce silence pesant, vous espérez pour le lendemain, mais là encore la journée s'écoule dans une surdité incompréhensible.

Enervée, vous envoyez un nouveau SMS montrant votre réprobation face à un tel comportement, espérant au moins les secouer un peu, tant vous voyez  le danger marauder sur la ville.

Entre bourgetins, la solidarité s'organise pour se protéger les uns les autres; les papis, les mamies ont vu votre mal être depuis ces deux jours, votre peur transpirant de votre regard, de vos mains tremblantes.

Et comme, lorsqu'ils ne parviennent pas à leur fin sur vous, ils déplacent simplement leur action sur un autre; c'est donc le cafetier, client de l'échoppe, mais aussi voisin qui a morflé; on l'a aspergé d'alcool à brûler, le menaçant d'y mettre le feu, moins 5000 euros pour lui et un bonus à vie, un traumatisme sans nom, celui de se voir brûler vif, en pleine rue, à 20heures, dans une ville Le Bourget, où les élus vous accusent de noircir la situation, de nuire à l'image de cette dernière . 

 

 

 

DSCN2885.JPG

  J'invite donc l'ensemble de la population et des commerçants à s'insurger contre un tel déni qui est en fait une condamnation à mort pour l'un d'entre-nous.

Info le Parisien

Le Bourget : ils menacent de brûler vif un commerçant

Stéphane Sellami | Publié le 17.01.2012, 00h31 | Mise à jour : 00h37

ILLUSTRATION. Les deux braqueurs ont menacé de brûler vif un commerçant, avant de s'emparer de la caisse.
ILLUSTRATION. Les deux braqueurs ont menacé de brûler vif un commerçant, avant de s'emparer de la caisse. 
Zoom
Scène d’une rare violence, lundi soir, dans une rue du Bourget (Seine-Saint-Denis). Vers 20 heures, deux hommes ont supris un commerçant qui s’apprêter à fermer son café, situé avenue de la Division-Leclerc. Les deux inconnus l’ont aspergé avec de l’alcool à brûler et ont menacé de le brûler vif. Ils ont ensuite exigé la caisse et se sont enfuis avec un butin évalué à 5 000 euros.
La victime a été hospitalisée pour des irritations.

Cette agression intervient peu après la tentative de meurtre commise sur une habitante de Saint-Denis. Cette dernière a été brûlée au 3ème degré sur 40%du corps après avoir été apergée d’essence, dans la nuit de samedi à dimanche, par deux inconnus qui s’étaient fait passer pour des policiers.

LeParisien.fr

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 09:53

J’ai vu une piètre image de la Justice de mon pays, au procès de Marie-Neige Sardin

Mercredi 11 janvier s’est tenu le procès en appel de Marie-Neige Sardin devenue la libraire la plus célèbre de France suite à la médiatisation de son livre Celle qui dit non où elle témoigne des persécutions qu’elle subit non seulement de la part de la racaille bourgetine mais également – et c’est largement aussi inquiétant – de l’appareil judiciaire (cf les liens ci-dessous).

Marie-Neige est jugée pour « injure envers un particulier en fonction de sa race, de sa religion ou de son origine » ainsi que pour refus de se soumettre au relevé d’empreintes. Et ce mercredi nous sommes donc quelques-uns à être venus l’accompagner dont une personnalité de poids puisque Monseigneur Gaillot en personne s’est déplacé afin de montrer son soutien.

Après une attente de plusieurs heures Marie-Neige est appelée à la barre. Immédiatement le Président prend un ton agressif et méprisant en s’adressant à elle et durant toute la durée de l’audience il lui faudra à chaque fois regarder ses papiers pour se rappeler de son nom qu’à aucun moment il ne sera capable de prononcer de mémoire. A ce simple détail on sent tout de suite la rigueur avec laquelle il a étudié le dossier…

Monsieur le Président a le réveil grognon, lui qui a dormi durant une bonne partie des autres audiences de l’après-midi, à tel point que ses voisins devaient discrètement lui donner des petits coups de coude pour le réveiller.

Quand Marie-Neige lui explique qu’elle ne pouvait pas être touchée lors de la prise d’empreintes même au niveau des mains il ne comprend pas et prend cela pour de la mauvaise volonté. Elle insiste sur le fait qu’elle ne refusait pas l’opération mais réclamait seulement de la faire seule. Là il s’énerve, s’agite sur son siège jusqu’au moment où Marie-Neige lui dit que c’est à la suite de son viol, qu’il lui est très difficile d’être touchée sauf par sa fille et que seules quelques personnes peuvent l’approcher, et encore pas toujours, même sept années plus tard.

Engoncé dans ses certitudes il la houspille en arguant qu’un toucher de doigts même après un viol n’est certainement pas un problème. On se demande si Monsieur le Président a idée de ce que signifie le mot « viol ».

Marie-Neige évoque ses 26 agressions et là le Président s’exclame ébahi « vous avez subi 26 agressions ?! ». Nous nous regardons estomaqués : il n’a pas étudié le dossier, il n’a pas pris connaissance des agressions, il ne sait absolument rien de l’affaire qu’il instruit alors que tout cela avait été abordé dans le premier procès à Bobigny et figurait dans les pièces… Nous sommes accablés.

Pendant ce temps l’Avocat Général avachi sur sa chaise, les genoux au niveau du torse, s’ennuie ferme à tel point qu’il pousse par moments de grands soupirs, baille et même s’endort lui aussi, le visage caché du public par sa main dont il écarte les doigts pour que nous n’assistions pas au spectacle de sa sieste. Et pourtant il dort, d’un œil peut-être mais tout de même…

Le sort judiciaire des citoyens est entre leurs mains et ces messieurs s’en moquent…

Concernant l’accusation de racisme, lorsque Marie-Neige raconte au Président qu’il y a méprise sur les termes, qu’elle n’a pas traité sa voisine de « bamboula » mais qu’elle lui a demandé en pleine nuit d’arrêter de « faire la bamboula », une expression ordinaire que tout un chacun peut employer dans la vie courante, celui-ci comme l’avait déjà fait la Présidente du Tribunal de Bobigny fait mine de ne pas la connaître. Le Président a pourtant une soixantaine d’années, on peut dire qu’il a vécu, qu’il ne connaisse pas cette expression semble assez peu probable.

Il n’a de cesse d’agresser, de contredire, de hausser les épaules, d’essayer de se souvenir du nom de la personne qu’il accable de reproches. L’hostilité est palpable, pour ne pas dire pesante.

Quand il s’étonne de ce que Marie-Neige n’ait pas insisté auprès du commissariat pour faire valoir que tous les voisins n’avaient pas été interrogés mais seulement les deux avec lesquels elle était en conflit alors que d’autres voisins lui étaient favorables, elle lui répond qu’effectivement la plainte n’avait été instruite qu’à charge par le commissariat. Ce qui fait proférer au Président ces paroles incroyables et qui n’engagent évidemment que lui « Bien sûr, le commissariat de la Courneuve ne s’occupe que des noirs ! ». Sceptiques, nous nous regardons sans bien saisir où est le rapport ni où il veut en venir mais nous pensons qu’il a peut-être besoin de se défouler. En tout cas la tirade est intéressante…

Quant à l’Avocat Général, durant les moments où il ne somnole pas il se cure le nez puis joue avec ce qu’il y trouve histoire de se distraire un peu, passe ensuite aux ongles qu’il nettoie un à un. Il s’amuse avec sa montre bracelet, se remet à bailler. A ce stade, même un employé de la Poste serait plus vif !

Quand le Président le réveille en lui demandant s’il a quelque chose à ajouter il se lève et répond invariablement qu’il laisse le jugement à son appréciation puis se rassoit. C’est qu’il ne faudrait pas trop se mouiller surtout si l’on n’a pas écouté un traître mot des débats. Concernant les 500 euros réclamés à Marie-Neige il décrète que c’est une petite somme de rien du tout et que ça ne devrait pas poser de problème. Pensez donc, 500 euros, pour ce monsieur c’est presque un pourboire.

Quand l’avocate de Marie-Neige au moment de sa plaidoirie remet au Président les copies des pages de son blog pour servir de pièces au dossier, il les écarte sans même prendre la peine d’y jeter un œil.

Voilà l’état de la Justice française, une grosse machine incapable d’appréhender le vécu des citoyens qui passent dans ses rouages. Une expérience vécue qui permet de mieux comprendre le sentiment d’impunité des délinquants.

500 euros, c’est vrai, ce n’est presque rien, juste le prix de l’humiliation, de la honte et de l’in-justice.

Nous quittons la salle en silence. Dans le couloir des caméramen nous attendent pour recueillir les premières réactions de Marie-Neige. Le délibéré aura lieu le 15 février. Il ne nous reste plus qu’à croiser les doigts.

Caroline Alamachère

http://ripostelaique.com/marie-neige-sardin-je-repasse-au-tribunal-pour-avoir-dit-arretez-de-faire-la-bamboula.html

http://ripostelaique.com/marie-neige-sardin-declaree-coupable-en-8-actes.html

http://ripostelaique.com/mesdames-les-juges-de-marie-neige-sardin-la-bamboula-est-francaise-depuis-1688.html

http://ripostelaique.com/jetais-au-proces-de-marie-neige-sardin-le-terme-bamboula-

 

 

 

 

Moralité à la sauce Sardin, n'engageant que moi-même et en aucun cas l'auteur de cet article et encore moins le site le publiant:

Voilà l’état de la Justice française, une Justice de nantis trop bien nourris, absolument incapables d’appréhender le vécu de ceux qu’ils interrogent, des nantis incompétents, méprisants, des bouffons.

Une mascarade qu’on n’imagine pas si on ne l’a pas vue en vraie, une Justice fantoche qui inverse les rôles et les valeurs, qui permet que des délinquants multirécidivistes vivent libres et heureux pendant que des victimes sont accusées, molestées, inquiétées, bafouées et rackettées.

 

Dernière minute: le 15 janvier 2012 à 7h15, un individu me guettait à l'arrière de la boutique et a tenté de m' agresser au moment de l'ouverture de cette dernière par deux fois en quelques minutes. Seule l'intervention de l'un de mes clients et la vue de mon " stun gun" m'ont évité le pire.....

 

Comme quoi, ceux censés assurer ma protection n'en feront rien et ceux censés juger mes agresseurs n'en feront guère plus, ne se réveillant que lorsqu'il s'agit de discréditer "la femme sardin".

 

Les institutions, les élus,  pratiquent  une non assistance à personne en danger caractérisée qui, je vous rassure, leur permet de se regarder tous les matins dans la glace sans avoir le sentiment  d'abuser le peuple.

Liberté, Egalité, Fraternité, depuis huit ans, trois mots qui me sont interdits.

 

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3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 13:06
Citation à comparaître à l'audience de la cour d'appel de Paris pour propos outrageant "Bamboula" et refus de se soumettre aux prises d'empreintes le 11 janvier 2012, à partir de 13h30, au 6 boulevard du palais, escalier K, 7ème chambre, pôle 2nd section.
Seule une relaxe serait une victoire de la vérité et une reconnaissance de mon statut de VRAIE VICTIME.
Tout autre condamnation sera vécue comme un assassinat en live.
Profondément blessée par la violence des institutions à mon encontre, par la volonté, en Seine Saint Denis et au tribunal de Bobigny, en particulier, d'achever les victimes, surtout si ces dernières osent s'exprimer ou  pire, osent vouloir la condamnation de leurs agresseurs,  je cesse toute alimentation pour ne la reprendre qu'au verdict si celui-ci est juste.
Cette action n'a pas la volonté d'apitoyer la justice, ni même de lui mettre une pression quelconque, loin de là, mais de lui prouver qu'une citoyenne est capable d'assumer ses choix pour une cause: une véritable écoute du peuple et des victimes qui s'épuisent dans la survivance.
Moi, Marie Neige Sardin, fille de Jean Sardin, petite fille d'Ambroise Sardin et d'Augustin Michaud, refuse par cette grève de la faim, que les valeurs institutionnelles de mon Pays soient inversées, au nom du politiquement correct.

 

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 13:50

Certainement le dernier article de l'année concernant: "celle qui dit non".

 Une énorme surprise pour moi et un merveilleux cadeau pour toutes les victimes, auxquelles je pense en ces jours de fêtes, si douloureux à passer.

Un hommage, pour celles et ceux qui se taisent, se terrent, s'oublient.

La vie existe, après, autrement; ce livre est avant tout pour vous; osez, encore, toujours, dire votre vérité, même si le politiquement correct général vous en dissuade, vous retrouverez la liberté d'exister.

 

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 19:30

Comme le veut la tradition, je lance l' invitation:

 

 

 

  Pour mettre de la chaleur en nos coeurs et en nos rues,

 

 

 

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Trois sapins sont arrivés sur le devant de l'échoppe, pour le plaisir des petits et des grands............

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Ils attendaient leurs décorations pour ce soir et puis, ce que j'espérais pouvoir éviter, arriva  .......

Vol en plein jour de deux d'entre eux, le dernier portera donc nos couleurs, comme on hisse un drapeau.

Un courrier au premier magistrat de la ville:

                        Monsieur Le Sénateur-maire,

Bonsoir,

Permettez moi de vous exprimer ma plus grande colère, soit la goutte de trop.

J'avais pour le plaisir de tous, mis trois sapins devant ma boutique, symbole de joie et de partage, je m'apprêtais à les décorer, là aussi sans doute, un droit qui m'est refusé.

Un effort important financièrement pour ma boutique et notre situation.

Deux sapins viennent d'être dérobés, le plus haut (2m50) et un plus petit, en plein jour, les attaches sectionnées, entre13h et 16h10, correspondant à ma coupure. Si comme la police municipale me l'avait dit, une caméra est 24h sur 24h, orientée sur la boutique, le vol doit être visible, enfin j'ose l'espérer.

Vous m'accusez auprès des journalistes de noircir la situation de notre ville, la situation est encore pire que celle que je décris avec beaucoup de retenue; visiblement il n'y a aucun respect de ce que je suis, de ce que je représente et ce harcellement constant de la part d'un certain nombre d'individus, devra bien cesser un jour ou l'autre que vous le vouliez ou non!

Vous êtes le premier magistrat de la ville, vous vous targuez partout d'une baisse de 13 pour cent des agressions, des délits et vols ; alors expliquez moi pourquoi, j'en suis toujours au même point, avec par deux fois des agresseurs au couteau dans vos bandes vidéo certes, mais aucunement inquiétés et là un vol sans aucun sens à part celui de nuire encore et encore.

Toucher aux sapins était la dernière choses à me faire; j'avais d'ailleurs par un texto prévenu les municipaux de leur mise en place, pour les protéger de loin. Il est des valeurs lorsqu'on les attaque, qui valent déclaration de guerre à mes yeux, pas contre vous, rassurez vous, mais contre ceux qui commettent l'impardonnable. Le dernier sapin sauvé est aux couleurs de la patrie, parce que je suis "celle qui dit NON".

J'ai le droit de vouloir faire plaisir à ma clientèle, le droit de fêter Noël sur ma devanture, le droit de vivre en une période dite de paix en toute sérénité. Il est de votre devoir à tous de faire que cette volonté soit réalisable et respectée.

citoyennement votre .

mn sardin

Contre rendu d'enquête: Qui a volé, a volé .............

   

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Présentation

  • : Le blog de Marie Neige,les 36 ans d'une libraire au coeur du 93. 36ans sur Le Bourget puis 4 ans de Neuilly-Plaisance.
  • : libraire sur la commune de le bourget depuis 36 ans, mon carnet de route au coeur d'un département en pleine mutation; mon vécu de victime et mes 34 agressions en 10 ans; mes humeurs, mes pourquoi, vos comment, mes pleurs,vos rires, la vie en somme . AVERTISSEMENT: Seuls les textes publiés sur ce blog sont écrits par moi-même.Il circule sur la toile des écrits signés de mon nom qui ne m'appartiennent pas.
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